Retour.

Il est encore tôt. Mais ta chatte comme tout les matins te reveilles. Tu la hais parfois. Tu ne te rappelles pas du tout de ton rêves. Tant pis. Tu es persuadé que tu rêvais encore d'Elle. Comme chaque nuit.
Tu te lèves, moins difficilement cette fois-ci. Ce soir Elle sera là. Tu pourras la revoir enfin. Tu revérifie une derniere fois tout l'appartement. Tout doit être parfait pour ce soir. Tout est parfait.

Ta journée est longue. Trés longue. Ton travail te parais interminable. Tu regardes ton portable toutes les 10 secondes. Pas de nouvelles. Tu lui rappelles à quel point tu l'aimes. Pas de réponse. Le temps s'écoule lentement. Enfin des nouvelles. Elle est bien dans son train Elle sera là plus tôt que prévus. Ton coeur commence déjà à s'enerver. Tu le sens qui s'emballe. Tu t'imagines déjà sur le quai de la gare. Tu t'imagines la serrant dans tes bras. Tu as déjà un sourire qui naît sur tes lèvres.
Ce soir tu quittes en avance. Tu as prévus pour être a l'heure à la gare. Tu rentres vite chez toi. Sur ton vélo, tu pédales plus vite que d'habitude. Mais tu ne te fatigues pas. Tu as des ailes dans le dos. Tu arrives en trombe, mais tu n'as pas le temps de te reposer. Elle sera à la gare d'ici cinquante minutes. Tu commences à préparer le repas de ce soir. C'est aussi pour ça qu'Elle est si bien prés de toi. Elle aime ta façon de préparer à manger, Elle aime ta façon de tout faire pour son bonheur. Elle t'aimes. Tu t'en rappelles une fois de plus. Tu surveilles l'heure toutes les trente secondes. Il ne s'agirait pas de rater le train bien sur.
Tu laisse ton travail en plan, éloigne le chat. Douche. Rasage. Parfum. Coiffure. Costume. Tu revérifie ton noeud de cravate. Tout est parfait. Elle va être conquise.

Tu te dirige vers la gare. Tout est parfait tu te le répète encore. Tu ne t'aperçois pas encore que tu as oublié l'entrée en matière. Tant pis. Chaque pas te rapproche d'Elle. Chaque pas que tu fais dans ton costume noir qui te va à ravir, te rappelles à quel point tu l'aimes. Chaque pas, et ton coeur s'emballe encore. Et encore. Et encore. Tu es en avance. Mais malgré ça tu marche vite pour ne être à l'heure. Tu arrives dix minutes avant l'heure du train. Tu le savais. Tu es en avance. Elle n'est pas là, pas encore.
Dix minutes. Neuf minutes. Huit minutes. C'est long. Sept minutes. Annonces, le train a cinq minutes de retard. Tu tournes en rond. Le quai est bondé. Tu ne veux surtout pas la rater. Ce serait trop dommage. Tu étudies la meilleur position pour l'intercepter. Deux sorties. Tu te mets devant une, mais un peu en retrait au cas ou. Tu es prêt, tu l'attends. Cinq minutes. Quatre minutes. Trois minutes. Tu ne tiens plus en place, tu es si impatient. Ton coeur fait résonner ta poitrine. Tu la sens qui bouge sous ta cravate bleue. Deux minutes. Une minutes. Annonce. Le tain est au loin. Le train est là. Agitation. Ca remue dans tout les sens. Tu es perdus. As tu choisis le bon emplacement ? Tu doutes. Va t'elle arriver à gauche ou à droite ? Tu cherches. Tu doutes. Ton coeur va exploser. Trois fois tu la vois. Trois fois ce n'est pas Elle. Ton coeur est au bord de la crise cardiaque.
Elle. La voila. Au milieux de la foule, on ne voit qu'Elle, TU ne vois qu'Elle. Elle est entourée d'un halo de lumière. Ton coeur ne bats plus. Elle est là. Tu ne peux plus bouger. Juste sourire. Elle lève la tête te voit sourit, baisse la tête. A t'Elle vu le costume ? Pas encore tu penses. Plus que un mêtre. Elle est là. Elle se jette dans tes bras. Tu la serres chaleureusement. Amoureusement. Tu es heureux. Enfin. Comme si c'était la première fois, tu jubile. Elle est radieuse. Elle sourit tendrement. Elle te complimentes. Tu l'aimes. Elle te donne la main, vous partez. Retour un an et demi en arrière. Le quai du tram. Un baiser. Le premier. Tu le veux. Tu l'attends. Trop tard le tram est là. Tant pis. Ce sera dans le tram, tu fermes les yeux. Tu l'embrasses. Et tout revient. Tout. C'est Elle. Tu l'aimes.

Arrivé enfin chez vous. Elle se sent bien. Elle sourit. Ta surprise lui fais plaisir, c'est évident. Elle à l'air heureuse. Tu es heureux. Tu lui offres une soirée exemplaire. Tu voulais un diner en tête à tête. Elle voulait un spectacle à la télévision. Tu lui offres une soirée pour Elle. Elle aura tout ce dont Elle rêvait. Elle est heureuse. Tu contemples son sourire encore et encore. Tu ne t'en lasses pas. Elle à l'air sereine, et heureuse d'être rentrée. Tant mieux.

Tu repars pour quelques heures. Une bonne cause.

Elle s'allonge là dans le lit, et te demande de l'enlacer comme Elle aime tant. Tu peux sentir ses cheveux. Tu peux toucher sa peau. Elle est frigorifiée. Tu ne dois pas bouger. Elle s'endort. Tu ne trouves pas le sommeil. Tu ne le veux pas. Tu préfères rester là à profiter de ce moments unique si chère à tes yeux. Tu restes parfaitement éveillé et Elle plonge dans les bras de Morphée. Au bout de longues minutes, Elle dort. Tu te décale, pour être sur de ne pas la reveiller en bougeant dans ton sommeil. Tu te décale tout doucement. Tu veux bien faire. Elle sursaute. Tu n'es plus là. Elle se retourne et se jette dans tes bras. Tu es heureux. Tu la sens blottie contre toi. Tu ne connais au monde, aucun autre moments mieux que celui ci. Si seulement tout les soirs pouvait être comme celui là... Mais tu n'es rien. Tu ne sers à rien. Tu ne fais rien comme il faut. Alors tu bouges. Tu respires fort. Tu gémis. Elle se pousse. Tu la cherches dans la nuit. Tu  veux la serrer mais en même temps tu veux la laisser dormir. Tu es tiraillé. Tu ne trouves plus le sommeil une nouvelle fois. Tu l'aimes mais tu ne sais comment lui montrer en cet instant. Tu meurs d'envie de la reveiller, la caresser, l'aimer. Elle t'as dit plus d'une fois que ça ne la génée pas que tu la reveille dans la nuit. Mais malgré ton envie immense, tu n'oses pas. Et tu t'endors. D'un sommeil agité. D'un sommeil ou tu la genera toute la nuit

Tu t'en veux.