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Ma vie pour toi.
7 mai 2007

Fin de semaine.

Samedi.

 

Tu te reveilles à ses côtés. Elle est ta première vision. Tu ouvres les yeux et tu la vois. Tu ne peux retenir ton sourire. Son retour de Paris te rends vraiment trés heureux. Plus que tu ne pouvais l'imaginer toi même. Elle ne veux pas trainer au lit. Tu te lèves avec Elle. Tu aurais aimé rester au lit. Tu voudrais qu'Elle se reveille, et a défaut de t'embrasser ou se jeter dans tes bras, qu'Elle accepte simplement tes caresses, tes baisers. Mais Elle n'aimes pas qu'on la touche le matin, alors tant que possible tu éssaie de respecter ses envies. Tu l'aimes. Tu décrocherai la lune pour Elle.
Pour toi, ce week end sera le sien. Tu vas te consacrer 100% à Elle, sons plaisir, ses sourires sa vie. Tu l'aimes. Tu es de bonne humeur pour commencer ce week end à deux. Petit déjeuner, tu dégottes un croissant pour son plus grand bonheur. Tu aimes la voir se régaler à tes côtés. Tu aimes sa façon de manger son croissant, en te regardant avec son air bien à Elle, qui te fais fondre. Tu aimes ces instant le matin. Particulièrement le matin. Tu aimes la regarder encore et encore. Tu laisses tes pensées vagabonder. Tu t'imagines dans cinquante lui ramenant les croissants pour son petit déjeuner. Elle, toujours avec son sourire divin. Elle te raconte ses rêves. Tu partages les tiens. Tu aimes vraiment ce moments. Tu t'abreuves plus encore de son sourire et de sa bonne humeur que de ton petit déjeuner. Tu l'aimes ça ne fait aucun doutes.
Tu t'actives. Vaisselle. Rangement. Vaisselle. Tout doit être parfait pour Elle. Elle ne pense à rien, Elle surf. Tu te poses enfin dans le cannapé. Tu la regardes, Elle est radieuse. Tu commences à te perdre dans tes pensées... Tu es heureux. Tu vas bien. Tu es content d'être avec Elle. Mais tu ne le laisses pas paraitre. Tu veux sourire, sincérement la regarder et sourire. Mais tu ne peux pas. Tu n'y arrives pas. Tu repenses sans cesse à tout ça. Toutes les petites fautes. Tout les ratages. Toutes les fois ou Elle te fusille du regard. Tout ce que tu lui a promis et que tu n'arrives pas a lui donner, ou alors pas comme tu le souhaites. Tout ce que tu aimerais faire pour Elle, tout ce que tu rates. Tu affiches visiblement une sale mine. Elle te fais la reflexion plusieurs fois dans la journée. Ca aussi, tu t'en veux de ne pas lui sourire. Tu te sens nul. Tu sens que tu ne pourras jamais la rendre heureuse. Tu t'en veux.

 

Appel de la grand mère. Elle vous prête sa voiture pour l'aprés midi. Tu pourras donc aller faire les courses avec Elle. Vous n'attendez que son colis avant de pouvoir partir. "Dring !" Sourire. C'est le facteur. Elle reçoit son cadeau. Elle est au combles de l'extase. Tu l'admires. On dirait une petite fille en train d'ouvrir son cadeau de noël. Ses yeux brillent de milles feux. Voila son maillot de bain. Bien sur, séance d'éssayage illico. Elle s'enfuit dans la chambre. Tu l'attends. Tu t'impatientes. Tu n'entends plus rien. Elle t'ouvre. Tu tombes de haut. Jamais tu n'avais vu ça. Jamais aucun vetement n'avait autant mis en valeur quelqu'un selon toi. Elle est S U P E R B E ! Tu ne sais plus ou te mettre. Tu la regardes tes yeux te brulent. Tu lui fais des compliments Elle a l'air étonnée. Tu ne peux pas lui dire ce que tu ressens. C'est trop fort. Ce maillot de bain, la mets en valeur comme rien au monde. Tu as envie de lui sauter dessus. Tu te retiens. Tu sors.
Les courses. Encore un moments qu'Elle savoure plus que toi. Un moments anodin. Pourtant fort. Peu de couples font les courses à deux. Peu de couples se tiennent la main dans le magasin, ou au moins pour y entrer. Tu l'aimes pour ça aussi. Elle se satisfait de choses que tu ne comprendras jamais. Mais tu aimes ça. C'est avec le sourire qu'Elle remplit le caddy. C'est avec le sourire qu'Elle te supplie, comme si tu choisissais, pour prendre un paquet de gateau. Ce petit jeu est présent à chaque fois. Il fait partie des choses qu'Elle aime. Alors tu joues ton rôle, pour lui faire plaisir, pour qu'Elle profites au mieux de cet instant. Tu ronchonnes. Tu refuses. Tu répètes que  c'est inutile d'en prendre trop. Et au final tu lui souris et lui dis que c'est bon pour cette fois. Jusqu'au rayon suivant ou vous repeter inlassablement votre pièce de théatre. Elle aime ça et ça ce voit. Tu es heureux une fois de plus.
Tu éssaies de l'approcher, ce n'est pas la première fois de la journée. Tu aimerais lui déposer un baiser dans le cou, lui donner une caresse dans le dos, lui éffleurer les lèvres. Elle refuse. Aujourd'hui Elle ne se sent pas bien. Elle a froid. Tu tentes de la réchauffer. Tu échoues. Elle a mal au ventre. Tu ne peux rien y faire. Elle se sent fatiguée. Tu lui proposes une sieste. Refus là encore. Elle est dégoutée de sa nuit. Tu as étais nul. En tout cas c'est ce que tu retiens de ses mots.
Tu lui prépares son repas. Tu t'appliques, tu veux que chaque aliments soit parfait. Tu y passes du temps. Tu te concentre dessus. Comme à chaque fois ou tu es concentré. Tu as une sale tête. Encore. Elle le remarque, s'inquiète. Non tout va bien. Elle ne te crois pas. Tu finis son repas. Ca lui convient parfaitement. Elle en est trés contente. Tu ranges. Vaisselle. Il est l'heure, Grand-mère attends la voiture.

 

Grand mère vous attendez de pieds ferme. Le café est en train de passer, les gateaux sont sortis sur la table. tout est bien organisé. Papotage. Photo de mariage. Rires. Merci Grand-mère.
Tu étais venus en vélo. Maintenant que vous êtes deux. Tu lui laisses ton vélo, tu cours à côté. Là encore Elle à l'air contente. Elle pédale le sourire aux lèvres te défiant d'aller toujours plus vite. Tu cours comme tu peux. Ca fais longtemps. Tu sens tes muscles des jambes travailler. Tu fatigues. Mais tu la vois qui pédale devant. Alors tu cours encore pour lui montrer tes capacités. Tu ne sais pas si Elle le remarques. Si ça l'impressionne ou si c'est juste ton instinct de mâle qui veux montrer ce qu'il sait faire à tout prix à son aimée. En tout cas tu le fais. Tu arrives chez toi éssouflé. C'est malin.

 

Tu ranges, vaisselle. Tu lui prépares alors son diner. Tu as l'impression de ne pas avoir profiter d'Elle de la journée comme tu l'aurais aimé. Tu aurais aimé passer du temps à ses côtés qu'Elle soit dans tes bras. Dans le cannapé a regarder un film ensemble. Ce soir surement. Elle retourne devant l'ordinateur. Tu prépares les frites maison. Beaucoup de travail. Beaucoup de précision. Elle aime les frites fine. Tu t'appliques.
Elle est ravie. Tu cours partout. Une paille. Une fourchette propre. Du sel. Une serviette. Tes frites sont froides. Tant pis tu les rechaufferas. tu rates la deuxième tournée. Trop cuites. Tu t'en veux encore une fois. Tu es enervé contre toi même. Tu pourrais t'emportais pour un rien. Mais tu prends sur toi, Elle ne doit rien voir, rien savoir à tout prix. Ca lui a plu quand même. Elle a l'air ravie une fois de plus, voir son sourire te rassures. T'apaises. Tu te calmes. Mais tu t'en veux. Pour ça, pour d'autres choses. Tu lui marches sur les pieds. Tu lui dis des mots en trop. Une fois de plus tu te sens nul. Tu passes la soirée dans le cannapé ou la cuisine. Tu la regardes. Elle est sur l'ordinateur. Elle ne va pas bien. Elle ne te veux pas. Toi par contre tu la veux. Mais tu ne dis rien. Tu attendras. Comme ça arrive. Tu aimerais arreter de penser. Arrêter de la désirer. Tu la trouves belle, Elle te trouble. Mais Elle n'est vraiment pas bien. La soirée est horrible. Elle déprime. Toute sa joie et sa bonne humeur son partie bien loin. Pour quelques histoires d'unités de mesures. Tu es triste mais tu ne peux rien y faire. Demain tout ira mieux. Ou pas.
Elle va se coucher. Tu l'accompagnes. Pour toi, c'est le meilleur moments de la journée. Elle s'allonge et te tourne le dos. Tu t'allonges et te rapproches. Elle grogne. Elle ne veux pas de toi. Elle est mal. Tu le sais. Tu ne peux pas lui en vouloir. tu aimerai la serrer mais tu ne peux pas alors tu te mets dans ton coin du lit. Et tu attends. Le sommeil ne viendras pas. Tu la désir plus que tout au monde. Depuis son retour de Paris tu la désir. Non. Depuis son départ pour Paris tu la désirs. Tu vas avoir du mal à mettre cette idée de côté et a dormir. Pourtant il le faut. Elle dort déjà.

 

Dimanche.

 

Reveillés à 8h. Elle se lève. En douceur. claque la porte. En douceur. Va au toilette, parle au chat, revient, claque la porte. En douceur. Et se laisse choir dans le lit. En douceur. Tu l'aimes. C'est bien loin du reveil avec un baiser qu'elle t'a apportée une fois. Tu lui dis un mots doux. Elle ronchonne.
10h, reveil a nouveau. Elle regarde l'heure. Quoi déjà 10h20 ? Elle se lève. Tu te lèves également. Tu es heureux. Ta première pensée de la journée : "Chouette j'ai fais la grasse matinée avec ma femme ce matin." Tout va bien. Sourire. Elle va s'occuper de ses bêtes. Tu pars chercher les croissants. Tu veux encore lui faire plaisir. Tu rentres tu prépares tout. Tu lui tartines son pain. Elle n'a plus qu'a s'asseoir et déguster. Tu te régales de ses sourires comme tout les jours. Tu ne t'en lasses pas. Le petit déjeuner est finit. Tu vas enfin pouvoir prendre ton bain avec Elle. Ce moments tu l'attends depuis vendredi soir. Ou Elle te l'a proposée. Puis décalé au lendemain puis encore à aujourd'hui. Tu es content. Puis non. Finalement Elle preferera une douche. Ou un bain. Non une douche. Seule. Seule... Ca te fait l'effet d'une bombe. Tu attendais ce moments depuis deux jours. Tant pis. tu attendras une prochaine fois. Peut être. le week end prochain. Ou pas. Finalement Elle optera pour un bain. Tu peaufines ton article précédent. Tu postes. Tu vas la voir, car tu ne l'entendais plus. Elle est là prète à sortir. Mais tu tombes bien. Tu l'aides. Elle sort de son bain, nue, si belle. Tu as encore envie d'Elle. Elle ne se sent pas trés bien. Tu l'accompagnes dans le lit. Elle s'allonge. Tu lui dépose un baiser sur la joue. Elle ne réagit pas. Tu vas prendre ton bain. Seul toi aussi. Tu la rejoins quelques minutes plus tard dans la chambre. Tu la reveilles du bout de tes lèvres. Elle gémit. Le plus dur reste à faire. Pour Elle. Pour toi aussi. Elle doit choisir ce qu'elle va porter. Essayage. Elle se devetît. Tes yeux la mange. On dirait une déesse. Tu aimerais lui sauter dessus. Pas le temps. Elle n'en a pas envie tu le sais trés bien. Tu ne tentes même pas tu ne veux pas la mettre de mauvais poil. Alors tu l'admires. Tu lui donnes ton avis au fur et a mesure qu'Elle passe des vetements et les enleves. Tu la trouves si belle. tu la désirs encore et encore. Tu prends sur toi. Tu ne laisses rien paraitre. Elle n'en saura rien. Elle est contente de te montrer ses vetements, même si a chaque éssai Elle te regarde en coin et te rappel qu'Elle n'en a pas assez. Tu souris. Tu es trop perturbé pour répondre quelque  chose de cohérent. Tu l'aimes. Finalement ta mère arrives dans quelques minutes. Tu l'admires encore quelques instant. Elle se re-déshabille. Tu t'étonnes qu'Elle n'ai pas remarqué ton regards. Tu es sur que ton envie peux se lire sur ton visage. Elle finit par adopter sa robe noire qui lui va à ravir. Elle est resplendissante dedans. La robe la mets bien en valeur. Ses formes légères sont parfaitement exprimé. Tu la trouve trés séduisante. Trés sexy. Tu l'aimes.

 

La campagne. Tu as eu la chance d'être élevé à la campagne. Tes parents ont une maison au coeur de la suisse normande. Le décor est magnifique. Trés romantique. Parfait pour lui faire une declaration d'amour. Si tu en as l'occasion tu te dis que tu ne la louperas pas. Il fait froid. le soleil vous boudent depuis plusieurs jours déjà. Tant pis. Le repas est excellent. Ta mère maitrise le barbecue, ça se sent. Elle se régale. Elle aime le barbecue. La discussion va bon train. Tout le monde rit et parles gaiement. Tu es bien. Elle a l'air bien aussi. Ca te va. Tu dois maintenant aller voter. C'est le but de ta venus ici. Il fait bon malgré le vent frais. donc vous y allez a pieds. Elle te prends le bras. Tu aimes beaucoup ça. Elle t'accompagne donc pendant un bon kilomètre, jusqu'a la mairie ou tu dois voter. Un choix. Ou pas. En sortant vous prenez le temps de faire le tour du vide grenier du village. Sans commentaires. Tu parles avec Elle. De votre avenir. De vous. Tout va bien. Elle ne te tiens plus le bras depuis longtemps. Dommage. Mais tu as réussis à récupérer sa main. Tu ne la lacheras pas avant d'arrivé à destination. Tu sens ses petits doigts mélés dans les tiens. Tu aimes ça.

 

Retour. Pendant que tu conduis, la discussion entre toi, Elle et ta mère tourne autour de votre mariage. Tu en profites pour dire certaines choses que tu avais sur le coeur. Elle en fait de même. Ta mère est dans votre camps. Tout va bien. Vous êtes arrivés. Détentes. Rentrer chez toi est une des choses les plus agréables que tu connaissent. Elle aussi. Chacun retourne à ses activités. Elle va sur internet. Tu vas dans la cuisine. tu ranges fais la vaisselle, et commence à lui préparer a manger. Tu te contentes de son  bonheur. Ta condition t'importes peu. Elle d'abord. Toujours. Moments agréable, Elle choisit de mettre des spectacles à la télévision pour se détendre. Vous parlez pourtant par dessus. Tu aimes bien ces moments. Vous ne faites rien, juste parler. Tu aimerais que ça arrive plus souvent. Tu vas éssayer. Le repas du soir passes tranquillement. Tu sais que même si Elle ne le montre pas Elle aime. Donc tu es bien content de toi.

 

La soirée est bien. Tu ranges, fais la vaisselle. Elle est de retour sur l'ordinateur. La nouvelle du président l'ont poussé à aller voir K. pour en parler avec lui. Au fond de toi tu n'aimes jamais qu'elle lui parle. C'est psychologique, mais tu ne l'empechera jamais de le faire. Ce serait ridicule. Tu veux lui laisser un bisous avant de disparaitre dans la cuisine, Elle refuse. Tu t'en vas sans demander ton reste. Tu es un peu déçus de cette dernière tentative. Peut-être peut-Elle lire les pensées, Elle arrive dans la cuisine. Elle se dirige vers toi et te laisse un petit baiser. Petit mais suffisant pour remplir ton coeur de bonheur. Tu lui pardonnes tout. Même ce qu'Elle n'as jamais fait. Tu l'aimes tu n'y peux rien. Elle est mieux qu'hier soir. Elle veux fumer. Tu ne broncheras pas, c'est sont week end. Tu te consacres à Elle tu te rappel ? donc tu y vas, et avec le sourire. Sourire qu'Elle n'as plus. Tu te dépèches. Le bar ferme devant toi. Tu vas loin. Tu trouves. Tu rentres. en bas de chez toi, tu es à bout de souffle. Pour Elle, tu as pédalé plus vite que ta conditions le permettais. Tu paies maintenant. En rentrant tu la vois là dans le cannapé son magazine dans les mains. Tu t'installes prés d'Elle. Tu t'attends à ce que le sommeil l'emporte et que vous alliez vous coucher dans peu de temps. Pourtant. Elle te fait la lecture. Elle te lit des passages qu'Elle a aimé. Elle te lit des passages drôles. Tu souris. Tu profites de ce moments. Tu aimes vraiment ça. Tu pris pour qu'il ne s'arrête pas. Tu éspère que son magazine ne sera jamais finit, tu espère qu'Elle ne fatigueras pas encore. Et tu l'écoutes. Tu l'admires. Elle a l'air sereine. Elle te décrit des situation qui reveillent une dernière fois ton envie que tu avait réussis à mettre de côté. Tant pis. Elle doit être crevée. Elle ne pense pas du tout à ça Elle. Tu la laisses.
Elle se couche épuisée. Tu t'allonges à ses côtés. Tu la prends dans les bras, pas longtemps dit-Elle. Mais toi tu te contenteras de la première seconde. Le reste n'est que superflu mais tu en profites quand même. Tu espères une dernière fois qu'Elle ne dorme pas. Raté. Tu devras une fois de plus oublier tes pulsions. Te battre contre toi même, et trouver le sommeil.

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Ma vie pour toi.
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