Mardi des patates...

Ton réveil sonne. Tu n'arrive pourtant pas à te lever. Elle ne l'entend pas. Tu l'envie par moments. De ne jamais être déranger par le réveil. Tu la jalouse même. Tu la jalouse de la vie que tu lui offres. Tu es heureux pour Elle pourtant. Tu ne voudrais pas lui offrir autres chose. Tu es heureux qu'Elle est cette vie. Tu peux réaliser ton rêve. Et par la même tu réalises le sien. Que demander de plus ? Si seulement... Tu te réveil finalement vers 10h. Tu la réveilles dans l'élan. Ce matin tu dois aller chercher un nouveau clavier. De ta faute Elle ne pourra plus surfer sinon. Elle veut t'accompagner. Tu acceptes avec joie. Elle écoute son répondeur. Mauvaise nouvelle. Bonne nouvelle. Ta société ou Elle avait postulée avait perdue son CV. D'ou le long silence. Ils l'ont finalement retrouvé. Elle commence Jeudi. Dans deux jours. Mauvaise nouvelle. Tu ne veux pas qu'Elle travail. Tu ne veux pas qu'Elle endure ce que tu endure. La torture de se lever tous les matins pour aller travailler. Tu veux lui offrir une vie de rêve. Tu veux vivre pour Elle. Tu veux que ta vie serves à la rendre heureuse. Bonne nouvelle. Elle va se sociabiliser. Rencontrer des gens. Une copine ? Elle va pouvoir combattre plus facilement. Elle va avoir de l'argent. Tu veux qu'Elle t'oublis. Tu veux que son argent lui serve à Elle. Toi tu paies les dettes. Tu paies les factures. Tu travail pour la faire vivre. C'est ton rôle. Elle, c'est pour son plaisir. Tu veux qu'Elle soit égoiste. Tu veux qu'Elle dépense son argent pour Elle sans penser à toi. Tu auras bien le temps de penser à toi plus tard. Quand Elle sera heureuse enfin. Cette nouvelle va changer beaucoup de chose. Mais tu ne le sais pas encore. Tu t'habilles rapidement. Elle aussi. Une fois dehors Elle n'est plus spécialement motivée pour marcher beaucoup. Elle ne veut pas aller en ville. C'est trop loin. Pourtant au supermarché d'à côté il n'y a pas de clavier. Obligé de prendre le tram. Elle discute un peu avec toi. Direction la boutique informatique du coin. "Un clavier s'il vous plais.", "Voila.", "Merci." Et c'est finit. Elle ne veux pas se promener en ville. Tu décides donc de rentrer. La moitié du chemin à pieds. L'autre moitié en tram. Retour. Test du nouveau clavier. Il est très confortable. Elle est ravie. Tant mieux. Tu ressors avec Elle faire quelques courses rapide. Tu n'es pas en accord avec Elle. Premier accroc. Elle s'enerve... TU l'enerves. Tu rentres. Il est l'heure que tu partes. Tu te fais ton sandwich. Elle voulait le faire mais à abandonné l'idée au dernier moments. Tu te débrouilles. Un bisou. Tu pars.

Ta journée est pénible. Mais le plus pénible n'est pas ton travail ou ta condition. C'est Elle. Elle ne va pas bien du tout. Elle stress. Elle monte en pression tout au long de la journée. Tu as beau tout faire pour la calmer parler d'autre choses. Rien n'y fait. Tu l'enerves plus encore à chaque fois. La journée progresses. Sont stress progresse plus vite en même temps. Il est presque l'heure que tu rentres. Elle craque. Tu ne dois plus la voir. Elle ne veut pas se montrer à toi avant au moins dimanche. Elle s'enerve ne t'écoute pas. Tu l'aimes en silence. Elle disparait. Tu rentres en faisant un détour par la pharmacie. Tu pédales plus fort pour ne pas rater l'heure de fermeture. Il n'y a pas ce qu'il faut. Tu prends un équivalent voulant bien faire. Tu fais mal. Tu rentres. Seul. L'appartement est un champs de guerre. Tu te prépares pour néttoyer. Tu en fais une partie. Ce qui ne fait pas de bruit. Tu ne veux pas la déranger. Tu ranges le plus gros. Il ne reste plus qu'a laver. Tu le feras demain. Tu aimerai dormir. Pas de lit. Pas d'oreiller. Pas de couette. Tant pis tu ne dormiras pas maintenant. Tu mets ton manteau et tu sors. Tu attrapes le dernier tram. Tu vas loin. Plus de tram dans l'autre sens. Tant pis tu rentres à pieds. Au moins tu as fais une chose que tu devais faire depuis un moments. Tu rentres seul dans la nuit. Tu penses. Tu penses à Elle. Tu penses à toi. Tu penses à vous deux. Tu penses à ce qu'Elle t'apporte. Tu penses à ce qu'Elle t'a dis ce soir. Tu as mal. Ce travail n'est pas là mais fait déjà des dégats. Tu arrive enfin chez toi. 2h30. Tu t'allonges. T'efforcant de te rechauffer avec le morceaux de couverture trouvé pas loin. Tu ne trouves pas le sommeil. Tu te relèves. Tu allumes l'ordinateur. Tu l'éteins. La console. Tu l'éteins. Tu n'es pas très bien. Tu t'allonges à nouveau. 4h04 Tu trouves une échapatoire dans le sommeil. Enfin.