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Ma vie pour toi.
24 mai 2007

Digestion aggressive.

Une nuit atroce. Tu ne sais même pas si tu as réussi à vraiment dormir. Tu es mal installé. Tu as froid. Tu n'as pas été dans la chambre chercher la couette. Tu ne l'as pas dérangée comme prévue. plusieurs fois dans la nuit la chatte ta réveillé. Encore pire à l'approche du levé du soleil. 7h miaouuu grat grat. Tu te lèves dans ta torpeur. Tu la laisses entrer. Elle te saute dessus. Elle va manger les fleurs. Tu te lèves un peu gavé dans ta torpeur. Tu la remets dans le couloir. Grat Grat Grat. Intenable. Tu ouvres. Tu l'engueules silencieusement. Avec des gestes. Elle s'applatit. Peut être qu'elle est calmée. Tu es épuisé. Tu te traines jusqu'à la petite place que tu as réussis à trouver dans le canapé. Ce petit manège dur un certain temps. Jusqu'a ce que tu en es marre. Tu n'arriveras pas à dormir aujourd'hui. Tu te lèves. Tu te prépares pour le ménage. Ce matin tu finis tout ce que tu as commencé hier soir. Comme ça si Elle sort de la chambre dans l'après midi quand tu partira, Elle sera agréablement surprise. Et peut être ça lui remontera le moral. Tu as du te lever trop vite. Tu tombes. La chatte est éffrayée de ta chute. Peut être la fatigue. Peu importe. Tu reprends tes esprits. Tu décides finalement de lire le dernier tomes de ton livre le temps de te sortir de la torpeur. Une fois finis tu auras largement le temps de tout faire parfaitement avant midi.
Tu lis quelques pages. Tu l'entends se lever. Tu imagines qu'Elle va au toilettes en vitesse et retourne se coucher. Elle entre en trombe dans le salon et t'envois le colis que tu as étais chercher la veille dans la figure. Au passage Elle t'insulte. Charmant. Elle n'a même pas pris la peine de lire ton mot. Elle repart en claquant la porte. Tu la suis pour te défendre un minimum. Peine perdue Elle t'envoie paitre. Tu retournes à ton livre. Un peu plus dégouté encore. Tu te dépèches de le finir. Tu passeras tes nerfs sur le ménage. ça ira mieux après. Elle ressort tout de suite de la chambre. Monté en puissance d'un cran. Elle contemple l'appartement. Tu n'as pas encore nettoyer. Elle s'enerve. Elle ne veux plus t'entendre. Elle en arrive à hurler. Elle part nettoyer la cuisine en t'interdisant de toucher à quoi que ce soit dans l'appartement. tout tes plans tombe à l'eau. Originellement tu devais faire la cuisine à fond Elle le reste. Grand ménage aujourd'hui. Puis, ayant décidée de disparaitre tu t'es dis que tu ferais tout tout seul pour son plus grand plaisir. Finalement Elle t'empèches de faire quoi que ce soit, préferant s'enerver sur les taches qui te sont assignées. Tu lis ton livre. Elle enrage. "Tu aurais pu faire l'aspirateur !" Tu es un peu dépités. Tu ne sais pas comment la prendre. Quoi que tu dises ça te reviendra dedans. Si tu ne dis rien Elle s'enervera quand même. Tu es dans une impasse. Tant pis pour toi. Tu n'as pas pensés à mettre ton coeur dans son armure. Tu vas avoir mal. Tu la laisses quelques instant. Tu pars chercher le colis de la veille dans une meilleur version. Quelques minutes ou tu marches seul dans la rue. Tu te demandes comment tu vas pouvoir finir l'après midi. Tu te demandes comment tu vas faire pour limiter les dégats. Tu te demandes si le soleil qui illumine cette chaude journée sera ton allié pour la rendre heureuse aujourd'hui. Tu aimerai sortir te promener à ses côtés. Retour à la réalité. Tu rentres. Elle fulmine. La vaisselle vole. Tu te fais tout petit. Enfin tu tentes. Raté. Tu tentes de lui parler. Tu empires encore davantage les choses. Elle est à bout. Elle te jette dehors.

...

Surpris. Tu n'as rien. Pas de clé. Pas de manteau. Pas d'argent. Ah tiens ton portable est dans ta poche. Heureux hasard il a passé la matinée sur la table du salon. Tu te sens seul. Un peu trop seul. "Tu sers à rien." cest mots résonnent encore dans ta tête.Tu marches dans la rue. Quelque part. Tu ne sais pas ou tu vas. Tu ne sais pas ce que tu vas faire. Tu sais une seule chose. Tu ne rentreras pas de toi même. Non pas par orgeuil ou autre sentiment de ce genre. Mais simplement parce que tu ne veux pas en rajouter une couche. Si Elle ne te préviens pas alors tu ne peux pas revenir. Quand Elle ira mieux. Tu ne lui en veux pas. Mais tu es dégouté de ce qui t'arrives. Tu marches. Quelqu'un t'aborde. Un jeune. Ce n'est pas la première fois que tu le croise. Il aimerai te vendre ce qu'il a. Tu n'en as pas envie. Pas maintenant en tout cas. Tu lui propose plus tard. Tu aimerai en profiter avec Elle un soir. Tous les deux tranquillement. Il te précise ou tu pourrais le retrouver plus tard. Voila. Tu as un contact. Ca ne t'avances pas pour autant. Tu continues ton chemin. Decouverte. Endroit magique. Tu n'en dis pas plus. Au premier coup d'oeil tu penses à Elle. Tu penses à l'été qui est là. Tu penses lui faire une surprise. Chut. TU y restes pourtant un bon moments. Tu assiste à une scène fabuleuse.

Une mère. Trois enfants. Trois garçon. A peu près 3-5 ans. Les deux plus vieux court devant. La mère aide le plus petit à faire du vélo. Elle est resplendissante. Elle surveille les trois en même temps. On ressent parfaitement la maitrise. Rapide coup d'oeil devant. Ils sont pas trop prés de la route. Ils sont à porté de vue. Retour sur place le dernier est là. Retour au loin. A aucun moments Elle ne relache son attention. Elle veille sur eux trois. Elle accomplit parfaitement son rôle de maman. Elle a l'air heureuse comme cela. Tu fermes les yeux quelques secondes. Tu l'imagines Elle. Elle avec votre ou vos enfants. Tu l'imagines Elle gracieuse. Heureuse. Maman. Tu veux lui offrir ce cadeau. A Elle. Personne d'autre ne mérite une telle merveille. Tu ne veux en faire profiter qu'Elle. Tu l'aimes. Tu te renforces dans ta certitude. Tu veux fonder une famille avec Elle. Tu rouvres les yeux. Les deux grands fouillent dans l'herbe. La maman les voient. Ils ne s'en doutent pas. Ils reviennent en courant vers la maman. l'un des deux tends sa main. Il y tient trois petites paquerette. Selectionné avec amour. Il les tend et avec sa voix aïgues annonce fièrement : "c'est pour toi maman !" répétant trois fois sa phrase. L'autre en même temps cache une main dans son dos tout en essayant de parler plus fort que son frere : "Ferme les yeux maman !" La mère commence par ramasser les trois timides fleurs du premier en le remerciant. Il repart aussi sec en courant. Il oublis de recevoir son baiser d'amour maternel. Le deuxième répète encore une fois : "Ferme les yeux maman !" La maman dépose d'abord les fleurs sacrées pour quelques minutes dans la remorque du vélo. Puis la maman ferme les yeux et attends. Le petit garçon tend fièrement son bouquet devant lui. Il le croit parfait. Selectionné parmis des millier de fleurs exprés pour sa maman. Il annonce toujours aussi fièrement : "ouvre les yeux maman !" La maman ouvre les yeux. Prends un air de surprise. Elle sait y faire apparement. Elle attrape avec joie le petit bouquet pas plus gros que celui de son frère. Elle est heureuse. Tu peux le voir de la ou tu es. Son bonheur innonde ses enfants et les alentours. La maman saisit rapidement la tête de son petit bout de choux et lui dépose un baiser de remerciement dans les cheveux. Il l'accepte content de lui. Puis il oublis tout et repart en courant jouer avec son frère. Tous les quatres disparaisse bien vite.

Tu restes là seul. Il n'y a plus personne. Plus de bruit. Un leger vent. Le soleil. Tu rejoues la scène dans ta tête. La même scène mise à part une chose. La maman c'est Elle. Tu es au travail un mercredi après midi comme tous les mercredi. Elle profites du soleil pour sortir avec sa fille. Radieuse. Tu imagines son sourire. Tu imagines la joie qui l'illumine. Tu vois ta fille partir cueillir quelques précieuse fleurs. Tu la vois Elle faire semblant de rien voir tout en la surveillant. Tu vois ta fille faire lui faire la 'surprise'. Tu vois son bonheur comme le bonheur de la maman. Tu veux qu'Elle soit maman. Tu le veux. Mais il y a encore un peu de travail avant tout ça. Esperons que les mois qui arrive vont portés leurs fruits. Esperons que tout se passe comme prévus. Esperons. L'espoir te permet de continuer. Tu l'aimes. Toujours pas de nouvelles. Déjà plus d'une heure et demi que tu es dehors. Le temps te parais atrocement long. Tu te décides enfin à bouger. Tu vas retourner près de chez toi. Tu ne sais pas pourquoi. Au cas ou. Tu n'iras pas sonner ou tenter de rentrer. Simplement tu passes. Bien sur il n'y a rien. Tu continu ton chemin. Erres un peu nul part. Un peu partout. Tu ne sais pas quoi faire. Tu es épuisé. Tu as à peine dormis cette nuit. Ta matinée a été éprouvante. Brrr Brrr. "Ramen du pain". Rien de plus. Rien de moins. Tu es content. Elle reprends contact. Tu t'attendais à plus de douceur. Tant pis. Tu rentres chercher des sous. Elle est là bien sur. Tu la vois resplendissante. Bien que encore sous le coup de la colère. Elle ne t'acceuille pas. Tu lui proposes de t'accompagner pour aller chercher le pain tu aimerai lui changer les idées. Tu veux l'aider. Tu l'aimes. Elle ne te dis pas oui. Ni non. Tu devines qu'Elle veut venir. Tu l'attends. Elle s'affaire encore quelques minutes. Puis Elle est prète. Elle ne t'attends pas. Elle part. Tu étais prêt. Tu la suis. Tu te mets à son niveau. Tu aimerai lui prendre la main. Tu n'oses pas. Tu sens encore trop de colère. Elle se  défoule dans le supermarché. Pas mal de courses. Trop peut être. Tant pis. Vous rentrez. Sa colère continue de se dissiper au fur et à mesure de la journée. Tu prépares le repas. Pas trop à ton goût. Enfin tu manges. Ca lui plait.


L'après midi passe plus rapidement que prévus. Elle est sur l'ordinateur. Elle te parle en même temps. Tu es stresser. Le moindre faux pas et tu l'enerves à nouveau. Tu ne veux rien faire de travers. Tu es à l'écoute de tous ses gestes. De toutes ses parôles. C'est dur. Tu es épuisé. Pourtant tous tes sens sont en éveilles constant. Elle veut se faire une nouvelle coiffure. Ca la démange depuis un bout de temps. Elle veut juste se couper une mèche. Une grosse mèche certe. Elle hésite encore. Elle te demande. Tu lui dis que oui. De toute façon c'est Elle la plus belle. Elle hésite. Elle coupe. Elle lave. Elle se prépare. Elle te montre. Surprise. Tu fais une tête bizarre apparement. Ca la change beaucoup. Ta tête lui fais peur. Elle se sent moche. Pourtant non. Après quelques secondes d'analyse. Tu t'habitues à sa nouvelle tête. Elle est belle. Sa nouvelle coiffure fait ressortir ses yeux comme tu l'imaginais. Mais ce que tu n'avais pas prévu c'est que ça donnait un effet de longueur sur le reste de sa chevelure. Ca assombrit son visage. Tu trouves que ça lui donne un air plus agés. Plus sévère. Tu la trouves belle. Tu n'imaginais pas qu'une frange pouvait produire cela. Finalement c'est un agréable changement. Elle est contente. Malgrès qu'Elle trouve sa frange trop courte. Parfaite pour son anniversaire parait-il. Tu la crois sur parole. Mais tu n'y verras que du feu tu le sais déjà. Elle est contente. Elle envoie sa photo à ses amis est famille qui sont connecté. Tous trouve ça moche. Dérpime. Tu tentes désespérement de lui remonter le moral. Raté. Elle ne te crois pas. Elle ne te crois plus. Elle se trouve moche. Elle regrette. Des larmes coulent. Tu ne peux rien faire. Tu assiste impuissant a ce spectacle térrifiant. Tu voudrais la consoler. Elle ne supporte pas cela. Tu ne fais rien. Tu tentes de trouver des mots. Tu echoues. Tu lui répètes encore et encore qu'Elle est belle. Vraiment. Tu veux lui montrer ta sincérité dans tes propos. Finalement Elle tente une coiffure. Le test lui donne le sourire. Elle se moque d'Elle même. Premier sourire de la journée. Tu te sens revivre. Enfin. Ce sourire te fais chaud au coeur. Elle accepte un peu mieux sa coiffure déjà. Elle va un peu mieux. Tu es toujours stresser. Toujours tendu. Mais c'est mieux. Tu manges rapidement. Pizza. Elle a oublié que tu voulait lui offrir un diner en tête à tête ce soir. Tant pis. Elle te propose de le remettre à ce week end. Tu acceptes. ça sera peut être mieux. Elle ne sera pas stréssée par le travail le lendemain.
La soirée progresses lentement. Tu joues à ta console. Tu t'éclipses dans ton monde. Ton esprit se repose un peu. L'air de rien ça te fais du bien. Elle est sur le pc. Tu continus pourtant de garder le contact avec Elle. Aussi bien visuel qu'oral. Mais pas physique. Mon dieu non. Pourtant ce n'est pas l'envie qui manque. Tant pis plus tard peut être. Finalement il est tard. Elle veut aller dormir. Seule. Nouveau coup. Plus violent peut être que les precedents. Ce soir ou tu esperai t'allonger près d'Elle. Même sans la toucher. Au moins près d'Elle. Ou tu esperai te ressourcer enfin. T'apaiser. Perdu. Tu dormira seul. Dans le canapé. Ca te fait l'effet d'une bombe. Elle va se coucher. Tu hésites à aller la voir. Peut être qu'Elle ne veut vraiment pas te voir. Tu n'entends plus de bruit. La lumière est allumée. Elle t'attends. Tu finis par aller la rejoindre. Elle te fait remarquer qu'Elle t'attendait. Tu ne l'approches pas. Tu restes distant. Tu lui parles un peu. Finalement tu lui déposes un baiser sur le front. Tu pars. Elle veut un vrai baiser. Tu reviens lui faire et tu pars. Tu ne dis pas un mots. Elle non plus. Tu es triste. Tu as mal. Dormir seul est bin plus dur que d'endurer ses crises de nerfs. Tant pis. Elle en a besoin ça lui fait énormément de bien te dit Elle. Tu n'arrives pas à comprendre ce sentiments. Tu aimerai dormir toute ta vie près de ton aimée. Personne d'autre ne mérite cette chance. Tu ne veux en faire profiter personne d'autre. Juste Elle. Tu l'aimes. Tu as mal. La nuit commence. Tu n'arrives pas à dormir. Tu relances ta consoles. Tu joues quelques heures. Suffisement pour que tes yeux te piquent que ton crane te torture que tu ne puisses presque plus bouger. Tu éteins. Tu te couches. Ce n'est toujours pas cette nuit que tu te reposera.

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Commentaires
I
vraiment desolee d'etre comme ca...
Ma vie pour toi.
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